La super efficacité de la Zéolithe

L’argile et ses nombreuses vertus thérapeutiques ont été exploitées par l’homme à travers les âges et les cultures. Elle s’utilise aussi bien en usage interne qu’en usage externe par cataplasme pour soigner lésions, infections, aérophagie, entre autres. Point faible de l’argile, sa lenteur d’action. Aujourd’hui, on lui préfère la zéolite.

Qu’est-ce que la zéolithe ?

La zéolithe est une roche cristalline possédant les mêmes indications que l’argile, à la différence notable qu’elle est d’une puissance thérapeutique largement plus élevée.

L’étymologie du terme zéolithe, "pierre en ébullition", prend tout son sens quand on sait qu’il s’agit d’une roche volcanique. Pas moins de 106 variétés différentes de zéolithes ont été recensées à ce jour, que l’on trouve sous une forme feuilletée, cristalline ou encore fibreuse. Quelle que soit sa forme, c’est une roche microporeuse, de par sa structure en nid d'abeille tridimensionnel. Cette structure particulière lui confère un fort pouvoir absorbant. Gaz, eau, produits pétrochimiques, éléments radioactifs, métaux lourds, entres autres, peuvent ainsi être absorbés par la zéolithe. Par exemple, elle est en mesure d'absorber jusqu'à 30 % de son poids sec en azote et en ammoniac. De plus, cette roche peut aussi effectuer des échanges ioniques et moléculaires.

Dans le cadre thérapeutique, la zéolithe utilisée est dite clinoptilolite, dont d’ailleurs un des gisements se situe en France (Loire-Atlantique). Cette zéolithe clinoptilolite est celle qui possède en effet la plus grande capacité d’absorption. Elle est composée majoritairement de silice SiO2 (62%), d’alumine Al2O3 (12,5%), mais aussi d’oxyde de calcium CaO (3%) et d’oxyde de magnésium MgO (1,3%).

La zéolithe surfine

Pour maximiser les propriétés absorbantes et le grand pouvoir d’échanges ioniques de la zéolite, celle-ci est micronisée ou submicronisée, c’est-à-dire qu’elle est réduite en poudre extrêmement fine. La zéolithe micronisée atteint la taille de 5 microns environ, un micron équivalent à un millionième de mètre. La zéolithe submicronisée est quant à elle 1000 fois plus petite, car réduite en nanoparticules d’un milliardième de mètre.

Ce facteur 1000 permet à la zéolithe clinoptilolite surfine submicronisée en nanoparticules d’accroître considérablement sa surface active. En effet, diviser la taille des particules d’un facteur 10 revient à multiplier leur surface active par 1000. La diviser par 1000 revient donc à multiplier la surface active par un million.

Au final, la zéolithe submicronisée acquiert une efficacité bien plus importante que la zéolithe simplement micronisée, décuplant sa capacité d’échange et d’absorption.

Pour faire simple, une quantité de 170 g de zéolithe ACZ nano est équivalente à 1 kilogramme de zéolithe micronisée (ACZ : Zéolithe cellulaire avancée).

Mais comment obtient-on des nanoparticules de zéolithe clinoptilolite surfine ?

Quel procédé donne de la zéolithe surfine ?

La réduction en nanoparticules est obtenue par un procédé de biotechnologie avancé. L’activation tribomécanique (TMA) est une  technique par soufflage d'air mise au point par le professeur Tihomir Lelas, de l’université de Zagreb.

En provoquant en centrifugeuses des dizaines de milliers de frictions et de collisions à haute vitesse entre particules de zéolithe, la tribomécanique conduit à l’obtention d’une poudre minérale. C’est à ce jour la seule technologie, hormis les méthodes électrochimiques, permettant de produire des nanoparticules.

Les recherches du professeur Lelas ont d’abord démontré l’efficacité de la zéolithe sur les lésions cutanées postopératoires ou ulcéreuses en termes de rapidité de cicatrisation. De même en ce qui concerne l’herpès, et les mycoses cutanées et internes.

Que se passe-t-il exactement ? Les collisions disjoignent certaines liaisons chimiques ainsi rendues « disponibles » à un échange ionique avec l’extérieur, ce qui explique les hautes propriétés absorbantes de la zéolithe surfine vis-à-vis du milieu environnant.

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